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La Dame à l'hermine : une oeuvre d'art modifié ?

1- Sources : Wikipédia:

Le modèle

La peinture est l’un des quatre portraits connus de femme peints par Léonard, les trois autres étant le portrait de la Joconde, celui de Ginevra de' Benci et celui de la Belle Ferronnière. On pense que l’œuvre représente Cecilia Gallerani, la maîtresse de Ludovic Sforza, duc de Milan. Cecilia Gallerani (1473-1536) était devenue la maîtresse de Ludovic Sforza très jeune (vers 1488-1489). Leur liaison dura jusqu’au milieu de l’année 1492, après qu’elle eut donné naissance à un fils, César. En 1490, Ludovic Sforza épousa Béatrice d'Este, qui le contraint à mettre fin à cette relation. On peut donc dater le tableau soit des années 1488-1489 avant le mariage, soit un peu plus tard, si l’on admet comme Frank Zöllner qu’il puisse s’agir d’un cadeau d’adieu de Ludovic Sforza à son ancienne maîtresse.

Nous possédons une correspondance datant de 1498 entre Cecilia Gallerani et Isabelle d'Este3 faisant directement référence à ce tableau. Isabelle d'Este s’adresse ainsi à Cécilia : « Ayant eu aujourd’hui l’occasion de voir quelques tableaux de Giovanni Bellini, j’ai réfléchi à l’œuvre de Léonard avec le désir de la comparer et me souvenant qu’il avait fait votre portrait d’après nature, je vous prie […] de bien vouloir m’envoyer le portrait. »

Une inscription erronée figure dans le coin haut gauche de la toile, « LA BELE FERIONIERE. LEONARD D’AWINCI. », probablement une confusion faite par un restaurateur avec le portrait de profil du Louvre attribué par Bernard Berenson à Bernardino de Conti5, et considéré tout au long du xvie siècle comme un portrait authentique de la Belle Ferronnière.

2-Au sujet de la Dame à l'hermine :

Sources de Pascal COTTE : En octobre 2004, Le Louvre m’a invité à numériser La Joconde. C’est un très grand privilège que je n’oublierai jamais. J’ai permis de retrouver les couleurs d’origine et découvert que la Joconde avait des sourcils, malheureusement aujourd’hui disparus. Mes connaissances « multi-spectrale » de l’œuvre picturale de Léonard de Vinci permettent de faire des analyses extrêmement fines de ses tableaux, de connaître les pigments qu’il utilise, sa méthode de travail, sa technique picturale. Par exemple où et pourquoi il utilise des glacis, une méthode très particulière de peindre.

C’est ce qui m’a permis de comprendre qu’à l’origine la première composition de La Dame à l’hermine, n’avait pas d’hermine, puis Léonard ajoute une véritable petite hermine, pour finalement la transformer en un animal héraldique avec une patte de lion. Ce que nous voyons aujourd’hui.

3- D'après mes recherches, une possibilité :

Et si Léonard de Vinci avait changé d'avis...un geste pour la reine Anne de Bretagne ?

L'hermine est au duc de Bretagne ce qu'est le lys au roi de France, deux symboles de pureté.

Adoptée en Bretagne par la lignée ducale des Montfort, elle a fini par être considérée un peu partout comme "le" symbole de la Bretagne et aujourd'hui, elle se retrouve de fait, dans les armoiries d'un très grand nombre de villes bretonnes comme Vannes, Rennes ou St Nazaire.

L'hermine est un petit animal brun dessus et blanc dessous. En hiver, elle devient toute blanche, sauf sa queue qui reste toujours noire. A l'origine, les blasons étaient des écus (boucliers) qui, à l'époque des croisades, ont été peints ou recouverts de fourrures, principalement d'hermines ou d'écureuils.

Les peaux d'hermines étaient cousues côte à côte et on plaçait au milieu de chacune la queue noire fixée par trois barrettes en forme de croix.

En 1202, la duchesse de Bretagne Alix épousa le duc Pierre de Dreux. A l'époque, seul l'ainé des enfants pouvait garder le blason familial, les autres enfants devaient " briser les armes", c'est à dire ajouter une brisure, un signe distinctif. Pierre de Dreux avait ajouté au blason familial une brisure de moucheture d'hermine. C'est ainsi que l'hermine fit son apparition en Bretagne.

L'hermine est au duc de Bretagne ce qu'est le lys au roi de France, deux symboles de pureté.

Cela donnera naissance à la devise de la Bretagne :

"Plutôt la mort que la souillure" soit "Kentoc'h mervel eget bezan saotret" illustrée par une légende dont voici une des versions :

La duchesse Anne de Bretagne, lors d'une chasse, vit une hermine, traquée par les chiens, préférer mourir que de se salir en traversant une mare boueuse. Fascinée, la duchesse lui laissa la vie sauve et fit de l'hermine son emblème.

Tag(s) : #Peinture
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